Lorsque vous envisagez d’acquérir un bien immobilier, vous devez vous renseigner quant à certaines dispositions. S’il s’avère que vous voulez investir sur la base d’un emprunt, la banque exigera généralement de votre part un apport personnel avant octroi d’un crédit. Combien verser comme apport en investissement locatif ?

À combien peut se chiffrer l’apport personnel pour un bien immobilier locatif ?

Votre apport dans le cadre d’un crédit immobilier est égal à un pourcentage donné de la somme que vous envisagez d’emprunter. Si vous êtes par exemple intéressé par un investissement dans le secteur de l’immobilier neuf, l’établissement financier vous exigera un taux de 5% au minimum. Ainsi, si vous avez l’intention de souscrire à un prêt équivalent à 150 000 euros, prévoyez un apport personnel de 7 500 euros au moins.

En revanche, ce chiffre monte à 10% minimum lorsque l’emprunteur compte acquérir un immeuble de type ancien. En se référant à l’exemple précédent, vous verserez donc 15 000 euros à titre d’apport à votre banque. Cette fourchette de 5-10% représentant le taux minimum demandé par la banque ne constitue cependant pas une valeur standard. Elle reste valable surtout pour les crédits amortissables.

Lorsque vous faîtes des démarches pour l’obtention d’un financement dans le cadre d’un crédit in fine, la valeur de l’apport peut être trois à quatre fois plus important. Pour obtenir ce prêt dont le capital est remboursable, à l’échéance, en un versement unique, les banques peuvent demander jusqu’à 30 % du montant comme apport.

Plus spécifiquement, il est exigé initialement à l’emprunteur de placer 30% du capital demandé sur un produit de placement rémunéré. Il s’agit cependant d’un taux minimum dont la valeur varie suivant divers facteurs d’influence. Il reste possible de négocier avec votre banque sur ces derniers aspects.

Quels sont les facteurs qui influencent l’apport pour investissement locatif ?

Pour tout investissement locatif, vous devez dans un premier temps tenir compte du prix d’acquisition du bien. Ce montant est un élément central dans la fixation de l’apport à constituer pour votre crédit investissement locatif. Le prix dépend :

  • du type de bien immobilier pour lequel vous voulez opter ;
  • de l’emplacement du bien immobilier ;
  • de la qualité du bien immobilier.

Selon que vous envisagiez d’investir dans un logement ou encore dans une place de parking, le coût d’achat est différent. Par ailleurs, l’endroit où se trouve le bien immobilier peut justifier une valeur immobilière plus grande, et par conséquent d’un apport plus élevé.

Vous devez tenir compte de la commune ou du quartier dans lequel vous envisagez de devenir propriétaire. S’il s’agit d’une zone résidentielle, il va de soi que le loyer est un peu plus élevé qu’en banlieue. Le troisième aspect est la qualité du bien immobilier que vous envisagez d’acquérir.

Autrement dit, le fait qu’il y ait ou non des travaux à réaliser au préalable avant d’emménager peut influencer le taux de l’apport.

Que devez-vous prévoir pour les frais entrant dans l’apport pour investissement locatif ?

Le prix d’acquisition n’est pas le seul élément que vous devez prendre en compte pour élaborer votre budget d’investissement locatif. En effet, les différents frais liés à l’opération d’investissement doivent être compris dans l’apport pour investissement locatif.

Si vous envisagez d’investir dans un bien immobilier ancien, vous devez prévoir des droits de mutation. Ceux-ci font entre 7 et 8 % du prix normal du bien immobilier. Lorsqu’il s’avère d’un bien neuf, vous devez prévoir des frais de notaire. Ceux-ci représentent entre 3 et 4 % du prix du bien immobilier.

Parlant des frais annexes, il concerne entre-autres les différentes charges financières rattachées à la gestion du bien immobilier. Il peut s’agir des frais relatifs aux travaux de rénovation, aux travaux d’entretien, à l’assurance PNO ainsi qu’à la taxe foncière.